SdA 1-05 — Tentes sur la plaine de chaman-e hozuri

• Souvenir d'Afghanistan, séries 2 et 3 : ne figure pas.
• Mujal-e kabul 2/8, No. 20 (1311/1932), f.p. 774 : planche coloriée SdA 1-05 identique, coupée de la collection et collée dans le journal, "chaman-e hozuri kabul".
• Dupree, N.H.; Kohzad, A.A. (1972) : An Historical Guide to Kabul, p. 116 : "These grounds are used during the week of Jeshan Istiklal (Independence Festival) for the display of arts and crafts and other exhibits depicting development projects in Afghanistan. Jeshan is held every year in August to commemorate the acquisition of Independence in 1919."
• Dupree, N.H. (1977) : An Historical Guide to Afghanistan, p. 83 : "The Chaman-i-Houzouri lies at the foot of Tapa Maranjan. This open field was Kabul's first golf course during the reign of Amir Habibullah (1901-1919). Today it is a favourite meeting ground, especially on Fridays and during holidays."
• Schinasi, M. (2008) : Kaboul 1773-1948, Naissance et croissance d'une capitale royale, pp. 117-118 : "D'un vaste terrain sur la rive droite de la rivière, parfois utilisé pour de grands rassemblements du temps de l'émir 'Abd or-Rahmân Khân à l'occasion de fêtes, l'émir Habibollâh Khân imagina de faire un parc d'agrément accessible à tous. Chaman-e Hozouri s'étendait en face de la mosquée 'Idgâh, au bord de la grand-route qui l'en séparait et la bordait à l'ouest, sur un site délimité par le village de Zendabânân au nord, la colline Maranjân à l'est et la route de Bagrâmi au sud. Le parc était public, la population pouvait venir y flâner librement, mais il y avait là aussi des espaces réservés. L'un d'eux était celui où, pendant les dix premiers jours du mois de ramazân, après la lecture solennelle du Coran (khatm) dans la mosquée voisine, et le dernier jour du mois, jour de grande fête, l'émir pouvait convier la cour et le cortège habituel d'invités à venir rompre le jeûne (eftâr). Ces grands rassemblements faisant objet de comptes-rendus détaillés dans les pages de Serâj ol-akhbâr, qui en posait le décor et décrivait l'atmosphère de fête : d’une superficie de cinq à six jerib-s (environ un hectare), l’enceinte réservée était délimitée par une barrière métallique et on y accédait par des portes en forme d’arc de triomphe décorée pour l’occasion de banderoles de couleur ; à l’intérieur, des tentes de tailles différentes étaient dressées, les plus grandes pouvant contenir deux cent cinquante à trois cent sièges – des tentes, précise le journal en passant, dessinées par l’émir et fabriquées dans les Ateliers de Kaboul, à la fois légères et imperméables, prévues pour le voyage en toute saison, et dont les toiles latérales pouvaient être relevées en été ; le sol sous les tentes était recouvert de tapis […] Dès lors, ces jours-là, dès le matin, les allées du parc étaient balayées et arrosées et des chaises et des tables disposées sous les parasols déployés; puis, l’après-midi jusqu’à l’heure de la prière du soir, une véritable animation s’emparait de Chaman-e Hozouri, on assistait à un défilé de voitures à cheval, de bicyclettes et d’automobiles qui déversaient une foule de visiteurs, pendant que la musique militaire, tournant autour du lac, emplissait l’air des morceaux se son répertoire. Chaman-e Hozouri servait aussi à des cérémonies militaires de petite envergure, comme la revue de la garde royale qui avait lieu chaque jeudi. […]"

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